La fatalité dans le texte de hector de saint-denis garneau et le texte d’émile nelligan
Thèse : La fatalité est représentée de la même manière dans les deux différentes œuvres.
En premier lieu,
Argument 1 : Premièrement, la fatalité est associée à la mort dans les deux textes.
Sous-argument 1 : En effet, on remarque que la fatalité est un élément inséparable de la mort dans le texte d’Émile Nelligan.
« Or, cette proie échue à ces démons des nuits/N’était autre que ma/ Vie en loque, aux ennuis/Vastes qui tournant sur elle ainsi toujours » (v.9-11)
Sous-argument 2 : De plus, selon Hector De Saint-Denis Garneau, le destin est fortement lié à la mort dans ce poème.
« Il ne pourra s’en aller/ Qu’après avoir tout mangé/ Mon cœur/ La source du sang/ Avec la vie» (v.19-23)
Antithèse : La fatalité est représentée de manière différente dans les deux œuvres.
En deuxième lieu,
Argument 2 : Malgré la vision similaire envers la fatalité des deux auteurs, ces derniers semblent avoir des approches différentes de celles-ci
Sous-argument 1 : En effet, la mort, dans le texte d’Hector De Saint-Denis Garneau, provient de l’esprit humain.
«C’est un oiseau captif/ La mort dans ma cage d’os» (v.13-14)
Sous-argument 2 : Cela dit, dans l’œuvre d’Émile Nelligan la mort semble parvenir de l’extérieur de l’esprit humain
«Ils planaient au frisson glacé de nos ténèbres,/ Agitant à leurs becs une chair en lambeaux» (v.7-8)
«Déchirant à larges coups de bec, sans quartier,/ Mon âme, une charogne éparse au champ des jours,» (v.13-14)
Argument 3 : Malgré la représentation fort similaire de la fatalité qu’on constate chez les deux auteurs, on remarque que la fatalité est perçue de manière tout à fait différente, et ce par la description détaillée des émotions des deux écrivains.
Sous-argument 1 : On remarque que dans Cage d’oiseau, l’auteur vit un sentiment de décès intérieur.
« Il aura mon âme au bec » (v. 24)
Sous-argument 2 : Tandis que dans le texte de Émile Nelligan, la fatalité ou la mort sont plutôt perçues comme la cause de