La fatalité
Thèse (point de vue défendu) : Il est vrai de penser que Saint-Denis Garneau et Alain Granbois traitent dans « Cage d’oiseau » et « Ô tourments », le thème de la fatalité de façon similaire.
Tout d’abord, il est légitime d’affirmer que Saint-Denys Garneau et Alain Grandbois traitent, dans Cage d’oiseau et Ô tourments, le thème de la fatalité de façon similaire. Ils expriment explicitement un sentiment d’enfermement qui mène à la fatalité, la mort. Garneau, dans Cage d’oiseau, illustre avec précision le sentiment d’impuissance et d’enfermement qu’il ressent émotionnellement. Il écrit aux vers 5 et 6 : « L’oiseau dans ma cage d’os C’est la mort qui fait son nid. » Il utilise une métaphore pour verbaliser son état. Il compare habilement, avec cette métaphore, un oiseau prisonnier dans sa cage à son cœur, conscient de sa fin éventuelle, enfermé dans sa cage thoracique, son lieu de vie et de mort. Cette image ne fait que tendre vers la fatalité, la mort qu’il l’attend. L’approche de Grandbois est similaire, il utilise aussi la métaphore pour dénoncer son sentiment de solitude et d’impuissance. Dans Ô tourments Il fait paraître au vers 29 : « Ö vous pourquoi creuser cette fosse mortelle?» Cette métaphore exprime bien le sentiment d’impuissance et de solitude face à la vie, et ses tourments qui simplifient et se creuse comme la fosse mortelle représentant la fatalité. Bref, le thème de la fatalité est presque abordé de la même façon, à travers les procédés littéraires utilisés pour transposer la vision de ces deux auteurs sur papier.
. Cependant, il est juste de dire que les deux poètes nuancent de façon différente la lueur d’espoir face à la fatalité dans les deux poèmes. Les deux auteurs n’expriment pas au même degré la volonté de se libérer de l’emprise de la fatalité. Saint-Denys Garneau plus