La femme algerienne
Cette journée a été décidée à l’initiative de « la conférence internationale des femmes socialistes », proposée par Clara Zetkin née le 8 mars 1857, réunissant dix-sept pays. Les résolutions de cette conférence étaient toutes inhérentes aux droits de la femme, tels que le droit de vote, l’exercice de la fonction publique, le droit à la formation professionnelle, etc.
Bien que le combat n’ait pas cessé pour l’égalité des droits entre les deux sexes, les deux grandes guerres ont éclipsé, pour un moment, cette dynamique. Il fallait donc la fin de la guerre de 39-45 pour que les revendications refassent surface derechef.
Il a été décidé dans la foulée de proclamer l’égalité des sexes en tant que droit fondamental. Mais, pendant que ces décisions se prenaient en Europe et en Amérique, l’Afrique était sous le joug colonial. Considérés comme sujets, ces textes ne les concernaient ni de prés ni de loin. En tout cas, pour l’Algérienne, il fallait qu’elle participe activement à la lutte armée pour qu’elle recouvre son indépendance. Et une fois celle-ci acquise, il fallait qu’elle milite pour qu’elle soit reconnue et respectée.
Le combat de la femme algérienne pour l’indépendance.
pendant les quarante ans de pacification, de 1830 - 1871, la population a dégringolé de 3 millions à 2,1 millions d’habitants. La femme algérienne n’a pas échappé à la furie des Bugeaud, Clauzel, Berthezène, de Bourmont, St Arnaud, Montagnac et Pélissier. Dans une lettre de ce dernier à Bugeaud, Pélissier a raconté l’enfumade du
Dahra en été 1845. Après avoir obligé les Algériens à rentrer dans la grotte, « un corps de troupes françaises s’est occupé à entretenir un feu infernal. Entendre le gémissement des hommes, des femmes, des enfants et des animaux ; le craquement de rochers calcinés s’écroulent et les continuelles détonations des armes… Le matin…
J’ai vu un homme