La femme antillaise
Problématique:En quoi la femme guadeloupéenne peut-elle être considérer comme une héroine?
Introduction:
I-Les souffrances de la femme guadeloupéenne
1) Les violences masculines
Aux Antilles il existe une espèce de consensus social à ce comportement aux violences masculines, qui ne peut se développer qu'à la faveur d'une éducation différentes pour filles et garçons, des modèles familiaux intériorisé,des complaisances de l'entourages et des relations intimes entes femmes. En effet, en Guadeloupe, l'éducation favorise la soumission des filles et des garçons à la Loi des adultes , des femmes à la Loi de l'homme.
En effet,quand les enfants assistent terrorisés à des disputes conjugales, il est très rare que la femme ait le dessus. Ainsi la fille intériorise l'idée que la femme est soumise à l'homme, qu'elle est toujours la victime et qu'elle ne peut pas se défendre. De même que le garçon retiendra qu'il fait partie de ceux qui commandent et de ceux qui dominent. La femme, elle, garde le statut d'enfant : elle doit ainsi se résoudre à obéir à une loi qui semble "naturelle" en Guadeloupe : la Loi de l'Homme!
Souvent,l'homme antillais ne connaît pas le respect de l'autre. Il considère que la femme guadeloupéenne apprécie cette violence, parce qu 'associée à la sexualité : c’est ainsi que l' homme violent passe pour un bon compagnon dont la femme ne peut se passer. L'opinion courante dit que si la femme reste avec un amant violent c'est parce qu'elle trouve dans cette relation une forte compensation sexuelle. "Beaucoup de femmes préfèrent avoir un mari violent le jour, "violent"la nuit, que doux le jour et "doux" la nuit ",écrivent
ALIBAR France et LEMBEYE-BOY Pierrete dans La Condition féminine aux Antilles.
Mais les témoignages des femmes battues tirés de cet ouvrage sont en contradictions avec ces affirmations. Car en réalité la femme subit la violence, puis elle subit le viol.
Si elle reste à cause de l'argent, des