La femme dans la grèce classique
Grece classique : V au IV siecle av. JC
La condition des femmes a varié selon les époques. Elles avaient sans doute plus de liberté à l'époque homérique et archaïque qu'à celle de Périclès. Au V° et IV° siècles en effet, elles sont rigoureusement exclues de la vie de la cité et confinées à l'intérieur de la maison. L'idée d'une "nature" différente chez l'homme et la femme permet d'ailleurs de justifier la stricte séparation des rôles et des espaces dévolus à chacun. Cependant , la question qu’il faut se poser est « pourquoi tous les ecrits et vestiges de la Grèce classique amènent à la conclusion que la femme etait profondément exclue de la vie commune alors que son role, bien que minimisé, était capital ? »
D’abord , les femmes n’avaient pas toutes les mêmes conditions , selon leur statut de femme « libre » , de concubine ou d’epouse. Ensuite , leurs fonctions sont multiples et il est interressant de les etudier. De plus ,les lieux differents de la Grèce permettent de relever une difference majeure entre les femmes d’un territoire à l’autre . Enfin , il est necessaire d’essayer de comprendre pourquoi la réalité de la femme differait tant avec la representation mystique qu’en avait les Grecs et qui pourrait expliquer beaucoup de choses..
A l’epoque Classique , la femme reste toute sa vie sous la dépendance d'un maître (kurios) qui peut être son père, son époux, son fils ou un tuteur désigné par ceux-ci. C'est ce kurios qui la marie, sans que son consentement soit nécessaire, qui dépose pour elle auprès de l'archonte, dans certains cas exceptionnels, une demande de divorce et récupère alors la dot, puisque la femme ne peut rien posséder, etant même privée de son droit à l’héritage, elle n’avait pas la capacité juridique pour disposer de ses biens ; elle ne jouissait pas de liberté et restait soumise toute sa vie à l’autorité de l’homme. Le divorce par exemple était un droit absolu de l’homme . À Athènes, il peut être