La Femme Dans Les 3 Monoth Ismes
Une place bien limitée dans la plupart des religions
Globalement, le bilan est sans appel : ce sont les hommes qui trustent les places les plus importantes dans la hiérarchie religieuse, que ce soit sur le plan des personnages vénérés (Dieu n’est jamais une femme…) ou sur celui des autorités religieuses. Les femmes n’ont généralement pas le droit de porter la parole divine car la prêtrise est une fonction exclusivement masculine (à l’exception notable du protestantisme, bien plus libéral sur ce chapitre). Et elles ne peuvent même pas être l’épouse des prêtres : c’était permis jusqu’au 12e siècle, mais le Vatican a imposé le célibat pour ne pas risquer que les fils de prêtres héritent des biens de l’Eglise. Aujourd’hui encore, selon certains des experts en théologie interviewés, ce sont des considérations matérielles qui empêchent d’autoriser le mariage des prêtres : l’Eglise devrait alors subvenir aux besoins de leur famille, ce qui serait une charge financière insoutenable en l’état actuel des finances…
Certes, des femmes ont, de tous temps, jalonné l’histoire des religions : il existe des versions féminines de Bouddha, des rôles féminins extrêmement importants dans l’Ancien Testament (Esther, Sarah, Judith…). Mais les fidèles ne leur adressent pas de prières, car, à part Marie-Madeleine, elles ne sont pas jugées capables d’être un relais entre Dieu et les hommes.
– certains textes juifs ont pu être qualifiés de misogynes, pourtant beaucoup exaltent l’image de la mère – à tel point que la religion se transmet par elle : un enfant naît juif si sa mère l’est ! La femme joue un rôle important dans les textes sacrés : ce sont elles qui ont reçu la Torah en premier, qui ont eu l’autorisation de rentrer en Israël avant les hommes (punis pour leur manque de bravoure face aux géants).
– Chez les musulmans, les textes prônent l’égalité hommes-femmes dans le statut mais pas dans les comportements : le mari a une certaine