La femme dans un monde d'homme ?
Bien sûr il y a de beaux succès, et l’on s’en réjouit, mais quand même, on se demande pourquoi et par quel stratagème, recomposer une famille se devrait d’être complètement simple.
Car, et vous me pardonnerez cette « Lapalissade », avant une famille qui se recompose, il y a deux familles qui se décomposent. Et dans ces moments de séparation et de ruptures, personne n’est épargnée et chacun vit son lot d’émotions pénibles : tristesse, regret, ressentiment, culpabilité, agressivité, amertume… Les enfants sont bien secoués, leurs repères vacillent. Pour les plus jeunes les fantasmes d’abandon se réactivent avec plus ou moins de force et il faut accepter, assimiler, que quand on voit maman, on ne voit pas papa, et inversement.
C’est donc à la suite de toutes ces turbulences qu’une famille va se recomposer.
Beau challenge, plein de vie et d’espérance, mais où les différents protagonistes ne sont pas à égalité : Le couple qui se reforme est dans la joie et le projet. Les enfants qui sont nés de leurs précédentes unions les suivent sur un autre tempo et avec un enthousiasme mitigé. Ils doivent s’adapter, faire avec, et d’ailleurs ont-ils le choix ?
Certains le font de bonne grâce. D’autres vont réagir et s’opposer. Ce sont les plus fragiles, les plus blessés par la rupture car bien souvent ils ont pris fait et cause pour un des parents et ont été mêlés de trop près au conflit des adultes. Cela peut être aussi des adolescents en mal d’opposition, qui ne vont pas perdre là une belle occasion de montrer qu’ils existent, qu’ils ont leur mot à dire parce qu’ils ne sont plus des enfants.
Tous auront à supporter la présence d’un beau-parent, avec au choix : le détester facilement ou l’aimer, mais avec