La femme est l'avenir de l'homme (commentaire)
Même si les hommes, depuis des millénaires, cherchent à oppresser ce fait, il est impossible de nier l’importance du rôle des femmes dans l’avenir de l’homme. C’est de cette idée qu’est née la célèbre maxime de Louis Aragon que le chanteur Jean Ferrat reprendra pour la mettre en chanson. Le texte sera écrit en 1970. Jean Ferrat rejoint le PCF (Partie Communiste Français) très jeune et y resta engagé et actif jusqu’au bout. En conséquence ses œuvres, comme celles du poète Louis Aragon, étaient très engagées politiquement. De plus, la période de 1970 est très sombre socialement pour la France, cette dernière se relevant des événements de Mai 68. Le texte est donc une chanson, composée de sept sizains en octosyllabes avec un système de rimes plutôt banale qui revient à un distique de rimes plates puis un quatrain de rimes embrassées. On retrouve le thème du lyrisme au fur et à mesure que Jean Ferrat dépeint son idéal du poète. Nous apercevons aussi le thème très fort de l’oppression de la femme, qui a laissé des marques sur le monde d’aujourd’hui. Le plan de ce commentaire se basera ainsi sur ces deux axes : dans un premier temps l’idéal du poète comme guide et prophète, puis dans un second temps l’autopsie de la femme contemporaine.
Il est très clair que Jean Ferrat veut nous faire comprendre le rôle du poète dans son texte. Nous avons une structure redondante avec une strophe sur deux qui commence par « le poète a toujours raison » et ces strophes là se concentrent uniquement sur le rôle du poète. Il est intéressant de voir que Ferrat place directement le poète au-dessus de tout le monde : le poète c’est celui qui a toujours raison : « une sorte de dieu ». Le deuxième vers de ces strophes attribue à chaque fois une nouvelle tâche que le poète doit accomplir. Grammaticalement, ce qui est intéressant, c’est que Jean Ferrat fait bien attention d’introduire une condition dans sa syntaxe. Le « qui » qui débute tous les deuxièmes vers de ces