REALITE ET LIMITES DE LA PARTICIPATION DES FEMMES A LA REVOLUTION. La société occidentale du 18eme siècle est chrétienne. Les croyances anciennes sont omniprésentes : la femme a été crée à partir de l'homme. Le comportement des hommes à l'égard des femmes repose sur ce mythe : elle doit tout à l'homme et lui est soumise. C'est pourquoi ce sont les hommes qui sont les principaux acteurs de la période révolutionnaire de 1789 à 1799 en France. Cependant, après bien des siècles de soumission face à l'homme, une majorité de femmes voient en la Révolution, période de révolte et de remise en question de la France, un espoir de changement et se révoltent pour acquérir l'égalité face à l'homme. Au 18eme siècle, dans une société où la femme a toujours été perçue comme un être inférieur à l'homme, comment va t-elle participer à la révolution et quelles en seront ses limites ? Pour envisager cette question, il sera d'abord nécéssaire de définir de manière plus précise la place de la femme dans la société du 18eme siècle pour comprendre quelles ont été les difficultés liés à leur immiscion dans la Révolution pour défendre leur cause. Enfin dans un second temps il conviendra de s'intérésser aux effets que génèrent leur implication dans la Révolution : les changements positifs provoqués et les différences entre les deux sexes qui subsistent en dépit de leur révolte. Dans la mythologie, depuis l'Antiquité et jusque bien des siècles après, la femme était considérée comme inférieur à l'homme. C'est à dire que la femme était considérée par l'homme, et contrairement à celui-ci, comme le sexe faible. Au 18eme siècle, on la décrit comme un être fragile et sensible : son infériorié est physiologique mais aussi intellectuelle. Son image est utilisée pour représenter la pureté et la beauté et est très répandue dans les calendriers républicains par exemple. Les femmes sont des mères ou des ménagères qui disposent d'une activité domestique et doivent respecter leur fonctions naturelles