La femme qui pleure
Pour la scénariste Joëlle Goron, « ce qu’il y a de fascinant chez Picasso, c’est que, à chacune des sept femmes qui ont partagé sa vie, correspond une période artistique particulière ». Dora Maar « a plutôt représenté les années noires de la guerre d’Espagne et de la Seconde Guerre mondiale ». Ce fut aussi « celle de son engagement politique, avec en point d’orgue la création de Guernica ». Un moment fort dans le film où, après s’être bien imprégné de la blancheur vierge du grand tableau, lui avoir donné pour nom Guernica, le peintre travaille pendant que, derrière lui, Dora Maar et Marie-Thérèse Walter (qui fut sa maîtresse à partir de 1926 et muse de sa période cubiste et néoclassique) se battent comme des chiffonnières.