La ferme des animaux
Sage l’ancien commence par créer une proximité avec les autres animaux en les appelants “camarades”. Ce terme revient plusieurs fois et cela permet l’instauration d’un cadre intimiste et de confiance. Il raconte ensuite sa misérable situation, et voit en l’homme le principal problème.
Durant tout son récit il accentu ses propos en utilisant des figures de style de l'exagération comme celle de l'hyperbole : “Qu’on le (l’homme) supprime, et voici extirpé la racine du mal” ; ou l’énumération : “Il ne donne pas de lait, il ne pond pas d’oeufs [...], trop lent attraper un lapin”
Cela lui permet d’invoquer le coté dramatique de la situation et de parallèlement valoriser l’injustice humaine dont il est victime.
On peut aussi noter que lors de ce long monologue prononcé par le cochon, l’utilisation de question oratoire (ou rhétorique) revient très souvent. Ces questions qui n’attendent pas de réponses sont un bon moyen d’interpeller l’auditoire et de l'intéresser comme lorsqu’il prononce celle-ci “Quelles est donc, camarades, la nature de notre existence ?”. Chacun s’interroge sur cette question qui ne devrait même pas être posée puisqu’il ont forcément un rôle. Seulement leur rôle est de servir les humains.
Ce discours très riche regorge de procédés tous plus symboliques et convaincants les uns que les autres et nous rappellent un discours politique. Une fois de plus, Orwell se sert de ce véritable