La fibrillation auriculaire
QUESTION N°1 (définition)
Une fibrillation auriculaire est définie comme la contraction anarchique des oreillettes, qui entraîne une contraction rapide et irrégulière des ventricules situés juste en dessous.
Cette fibrillation peut être définie comme: * Paroxystique (se terminant spontanément), * Persistantes ne cédant pas spontanément, * Permanente, si cette arythmie à plus d’un an et n’a pas été réduite.
QUESTION N°2 (facteurs de risques)
Les causes d’apparition de la fibrillation auriculaire ne sont pas toujours clairement retrouvées, et peuvent être divisées en causes cardiaques et extra-cardiaques. * Les causes cardiaques
Les maladies coronariennes: la survenue d’un syndrome coronarien aigu (SCA) ou d’un infarctus du myocarde peuvent générer, du fait de l’apparition d’une souffrance du muscle cardiaque, une fibrillation auriculaire.
Les maladies des valves cardiaques, en particulier toute maladie survenant sur la valve mitrale, localisée entre l’oreillette et le ventricule gauche. En effet, un rétrécissement ou une fuite au niveau de cette valve va entraîner une augmentation de pression au niveau de l’oreillette gauche, elle-même responsable de la survenue d’une fibrillation auriculaire. Il en est de même pour la valve tricuspide qui se situe du coté droit du cœur (cas beaucoup plus rare).
L’insuffisance cardiaque, l’existence d’une myocardiopathie hypertrophique et les cardiopathies congénitales peuvent également engendrer la survenue d’une fibrillation auriculaire.
De même, la pratique d’une chirurgie cardiaque peut engendrer l’apparition d’une fibrillation auriculaire, que se soit pour une chirurgie valvulaire ou un pontage aorto-coronaire. * Les causes extra-cardiaques
L’existence d’une hyperthyroïdie est une cause fréquente de survenue de fibrillation auriculaire et devra toujours être recherchée.
L’obésité est fréquemment associée à la fibrillation auriculaire.
Les pathologies pulmonaires