la figure de la mère dans la littérature
La figure de la mère est un topos très importante aussi bien dans la littérature comme dans la culture générale. Elle est un symbole de vie e de croissance d’un individu, qu’elle accompagne pendant toute son existence. La façon dans laquelle une mère élève son fils, influencera fortement sa vie et son attitude vers le monde.
C’est pour cette raison que souvent les auteurs decident d’intégrer l’image de la mère dans ses oeuvres, comme elle pourrait être vue comme la co-créatrice des protagonistes.
Dans cette perspective, quel est le rôle de la mère dans la littérature?
La première partie de notre réflexion sera consacrée a l’image stéréotypée de la mère comme protectrice, nourricière et éducatrice de l’enfant.
La seconde, par contre, montrera le coté négative de cette figure si importante et pour finir on analysera le cas où le lien est presque invisible.
Tout d’abord, quand on pense à la figure de la mère, on pense à quelqu’un qui doit infuser sécurité et protection à son enfant. La mère par excellence qui reflet ceux valeurs est en premier lieu la Vierge Marie, qu’on peut observer par exemple dans le tableaux de Georges De La Tour, La Nativité (1648), où la mère regarde son fils d’une manière affable et douce, en le gardant dans ces bras de façon protectrice.
Le lien entre une mère et son fils commence à partir de la grossesse, où c’est complètement physique à travers le cordon ombilical. Après l’accouchement ce lien devient progressivement plus psychologique: le fils reste dépendant physiquement de la mère par l’allaitement, e pendant sa croissance il se détache de plus en plus, sans cependant dissoudre ce lien qui es devenu seulement mental et qui est si indissoluble qu’il resiste aussi à un événement drastique comme peut être la mort. On peut voir cette connexion au chapitre 42 de La promesse de l’aube (1960) de Romain Gary; où un fils soldat retourne de la guerre convaincu de revoir sa mère, qui est en