La fin dans le monde
Pourtant, chaque jour sur la planète, environ 100.000 personnes meurent de faim et 826 millions d’individus sont actuellement gravement sous-alimentés.
Comment se fait-il qu’en dépit de nos prouesses technologiques nous ne soyons pas en mesure de répondre à notre besoin le plus vital ?
Pourquoi à l’ère de la surconsommation et du superflu, la perspective d’une pénurie alimentaire mondiale n’a-t-elle jamais été aussi proche ?
Que faire pour reconquérir notre sécurité alimentaire ?
En résumé, la faim dans le monde : n’est due ni à une fatalité, ni à une situation géographique, ni à un phénomène climatologique ; résulte de choix économiques ; est aggravée par la concentration agricole et la privatisation du Vivant ; peut être combattue efficacement par la souveraineté alimentaire des populations sur leurs territoires, pour éliminer la faim et la malnutrition, et par une agriculture naturelle, économe et respectueuse des écosystèmes, qui peut remplacer l’agriculture productiviste chimique ; nécessite que la place des paysans dans la société, comme gardiens de l’équilibre de la terre, soit revalorisée. Le libéralisme économique et la concurrence internationale
La faim n’est due ni à une fatalité, ni à une situation géographique ni à un phénomène climatologique. Elle est avant tout une conséquence des politiques économiques imposées par les pays développés et leur aspiration à accroître leur hégémonie.
Les subventions à la production et aux exportations des pays du Nord leur permettent d’inonder les marchés du Sud de produits à bas prix, concurrençant les produits locaux.
Les pays du Sud abandonnent leur diversité et leur souveraineté alimentaires pour se tourner à leur tour vers des cultures d’exportation plus compétitives.
Le résultat fait que ni le Sud ni le Nord ne sont plus capables de répondre à