La finance islamique
Il permet la réalisation de projets pour lesquels le niveau de risque ne permet pas un financement bancaire classique. Il apporte outre les fonds, l’expertise, la réputation et l’accompagnement à l’investisseur.
La finance islamique est une pratique qui prend de plus en plus d’ampleur ces dernières années. Cette industrie comprend les banques islamiques, les assurances (Takaful), les fonds mutuels et les activités islamiques des banques conventionnelles. Le Fond
Monétaire International estime qu’il existe plus de 300 institutions financières islamiques dans plus de 75 pays, avec un taux de croissance du secteur de 15 % par an sur les dix dernières années (données 2005). L’un des principes fondamentaux de cette pratique est l’interdiction de l’intérêt dans toutes les transactions. Les instruments de la finance islamique préconisent en général le partage de risque.
Certaines pratiques (comme la musharaka, la mudharaba) de la finance islamique sont souvent assimilées à la pratique de capital risque, et sont susceptibles de constituer une nouvelle option de financement pour les petites et moyennes entreprises des pays islamiques. 6
Toutefois, la finance islamique suscite des polémiques. L’une des critiques est que cette pratique est élitiste ; cette industrie cible avant tout les fortunes des pétromonarchies, tandis que les classes moyennes et les PME peinent à bénéficier de ses services. Elle est encore loin de répondre à la demande et de favoriser la création d’entreprises. Ainsi, les prêts islamiques (« Musharaka ») restent réservés aux gros projets et inaccessibles aux particuliers et PME.
Dans le cadre de la similitude qu’on fait entre