La fiscalité dans le royaume de France à la fin du XVIème siècle
Ce document est issu de l’ouvrage Relations des ambassadeurs vénitiens sur les affaires de France au XVIème siècle de Niccolo Tommaseo de 1838. Cet extrait est un rapport datant de 1545 de Marino Cavalli, ambassadeur vénitien sur la fiscalité française sous François Ier. Ce document officiel se fait en 1546 devant la seigneurie vénitienne qui se compose d’une assemblée de neuf membres élut par le grand conseil de la République de Venise, et possédant le pouvoir exécutif. L’ambassadeur fait une explication de la gérance financière du Roi. Venise est à l'époque une république indépendante, une alliée de la France depuis les guerres d’Italie. François Ier est admiré en Italie par sa façon de diriger et d’être aimé de son peuple. Cependant, en 1546, le Roi n’a plus qu’un an à vivre et les guerres de Religion commencent à se faire sentir. Malgré tout, Marino Cavalli est bien loin d’imaginer cela en faisant son rapport sur la France et s’arrête sur la fiscalité.
La France est, en 1544, date du rapport de Marino Cavalli, en guerre contre l’Espagne de Charles Quint. La guerre demande beaucoup d’argent aux pays guerriers, car il faut entretenir soldats et chevaux, payer les armes et rembourser les dégâts commis sur certaines terres. De plus, il s’agit d’une époque propice aux Grandes Découvertes.
L’ambassadeur vénitien montre les différentes recettes qui permettent au Roi de mettre en place une fiscalité importante. Comment François 1er parvient-il à obtenir des recettes fiscales qui permettent d’être une grande puissance européenne du 16ème siècle ?
Après avoir vu les besoins de revenu du pays, notre regard se portera sur les manières d’obtenir ce dernier et enfin nous conclurons sur le rayonnement français en Europe grâce à ses modes de fonctionnement.
Dès la fin la fin du XVème siècle, ce que l’on appelle les Grandes Découvertes font leur apparition. Le financement des