INTRODUCTION

Le sujet que nous avons décidé de traiter nous est apparu comme un élément d’actualité et très intéressant au vu des débats actuels liés au vote des budgets nationaux jugés non pertinents pour cause de creusement des déficits et du fait de la conférence de Copenhague qui souligne les nouveaux enjeux de ce monde et les changements que cela peut entrainer au niveau politique notamment en termes d’évolution de la structure de la fiscalité.

Parler de fiscalité et évaluer son impact sur la société et les performances économiques paraît difficile dans la mesure où les points de vue divergent et que les visions théoriques liées au concept de justice et d’efficacité sont différentes suivant les individus. Malgré cela il est nécessaire de se pencher sur cet aspect de la vie politique française souvent source de beaucoup de critiques de la part des dirigeants administratifs et des citoyens dans leur ensemble. De plus il est évident que le système fiscal dans quelque pays qu’il soit constitue un véritable enjeu de politique sociale économique de l’Etat. En effet, le contexte économique difficile dans certains pays symbole de l’Etat providence tels que l’Espagne ou la Grèce témoignent de l’importance à accorder aux déficits publics pour maintenir les budgets à flot. La politique fiscale entre dans ces enjeux économiques et se doit d’être approuvée socialement.

Face à ces enjeux, on note l’aspect fondamental de l’étude de notre système fiscal dans la mesure où il entre pleinement dans les objectifs économiques et sociaux d’un pays. Si l’on veut mesurer l’efficacité et l’équité d’une politique gouvernementale la fiscalité reste un élément incontournable. Ainsi une question se doit d’être étudiée tout au long de cette étude :

La fiscalité en France est-elle juste et efficace ?

Pour répondre à cette problématique nous verrons dans un premier temps les bases de la fiscalité. De façon plus