LE MARCHE DE LA FLEUR COUPEE
Le secteur de la fleur coupée est l’un des quatre secteurs de la filière horticole ornementale avec celui des plantes en pot, des bulbes et des produits de pépinières.
Il représente 12% de l’ensemble du chiffre d’affaires de la production horticole et, avec un peu plus de 2000 entreprises du secteur marchand (hors collectivités et entreprises commerciales ayant une production annexe de fleurs coupées), un tiers de l’ensemble des entreprises du secteur.
Plus de la moitié des entreprises spécialisées sont localisées en région PACA, 1ère région de production de fleurs coupées en France.
La production de fleurs coupées est en constante diminution sous la pression de l’urbanisation, de l’augmentation des coûts de production et notamment de l’énergie, dans un contexte de baisse des prix, des difficultés pour les candidats repreneurs à trouver des financements et d’une forte concurrence internationale.
Dans l’ensemble de l’horticulture ornementale, le secteur de la fleur coupée est celui qui affiche le plus fort déficit. Les importations de fleurs fraîches sont plus de 23 fois supérieures à celles des exportations et le déficit se creuse chaque année.
Cette situation et les stratégies «coûts-volumes» adoptées par des pays qui disposent d’avantages compétitifs (faible coût de main d’oeuvre, climat clément, contrats commerciaux avec des opérateurs néerlandais…) ne permet plus à certaines entreprises de maintenir leur compétitivité et de dégager de la valeur ajoutée. La difficile rentabilité des exploitations existantes, la pression étrangère et la baisse de la consommation depuis quelques années, ne laisse pas présager une expansion du secteur en France.
Le marché de la fleur coupée est, depuis longtemps un marché mondial avec un nombre croissant de pays producteurs qui approvisionnent les principaux marchés de consommation que sont l’Union Européenne, les Etats-Unis et le Japon.
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PRINCIPALES CARACTERISTIQUES