La flexibilité est-elle une solution au chômage ?
La flexibilité est-elle une solution au chômage ?
Au début du XXème siècle, l’organisation du travail a subi des transformations radicales grâce aux techniques du Taylorofordisme qui permit grâce à une double division du travail de répondre à une demande toujours croissante. Cependant, a partir des années 70, la croissance a ralentie entraînant ainsi une forte montée du chômage, et le système tayloro-fordien s’est heurté à des limites d’ordres économiques, sociales et techniques. Ainsi, on cherche à réformer le modèle social, notamment en France, et une plus grande flexibilité du marché du travail peu paraître alors comme une solution au problème du chômage toujours croissant. L’exemple du Danemark qui a adopté la « flexicurité » semble en effet une voie idéale.
Dans un premier temps nous étudierons donc la mise en évidence grâce à des études contemporaines du chômage, d’une dimension structurelle du chômage, puis dans un second temps, en quoi la mise en place d’une flexibilité de l’emploi pourrait être bénéfique et enfin, en une troisième partie, les limites auxquelles cette voie se confronterait.
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On remarque que le chômage touche de manière tout à fait inégale différents pays développés comme la France, le Danemark et les Etats-Unis. En effet, alors que le taux de chômage danois reste relativement faible depuis l’année 1998 (seulement 3,3% de la population active en 2008), celui de la France semble irrémédiablement élevé et est plus de deux fois supérieure à celui du Danemark. Quant aux Etats-Unis, le taux de chômage est de pratiquement moitié moins élevé que celui de la France mais a subi une très forte augmentation avec la venue de la crise en 2008. Cependant, on remarque de manière générale que certaines parts de la population restent plus touchées que d’autres comme les Femmes et les jeunes peu diplômés. Mais malgré tout, pour eux aussi la situation reste favorable au Danemark dont le taux de chômage de cette