La flexibilité du travail favorise t elle l'emplois?
ositifssurl’emploi,vousmontrerez les limites de cette relation ».
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Corrigérédigé…
Le chômage concerneaujourd’huiunpeu plus de 9% des actifs. Sa persistance et ses graves répercutions sur la société en général en font un thème central des actions menées par les gouvernements successifsdepuisplusd’unevingtained’annéesdéjà.D’ailleurs, l’introductionàpartirdel’été2005 d’unnouveautypedecontratdetravaildestinéauxpetitesentreprises(lecontratnouvelleembaucheou CNE) ou plus récemment la présentation du « Contrat Première Embauche », ont relancé le débat sur le lien entre chômage et la demande de flexibilité du marché du travail. Pour les libéraux (et beaucoup d’employeurs),lechômage(ousituationdespersonnessansemploietenrecherchantun)s’explique principalement par une rigidité trop grande du marché du travail, ce dernier étant défini comme la rencontredel’ofredetravailexpriméeparlesactifsetdelademandedetravaildesem ployeurs.Selon leur conception, si le marché du travail est trop rigide, il faut alors le rendre plus flexible pour réduire le chômage. La flexibilité du travail qui désigne la capacité à faire varier le coût du travail ou le volume de travailauxvariationsdel’activitépeut revêtir dif érentes formes.S’ils’agitdefairecorrespondreau mieux le travail payé à la quantité de travail nécessaire, il y a flexibilité quantitative. Celle-ci est externe encasderecoursauxemploisprécaires(CDD,intérim,CNE…)etauxlicenciementsouinternesiles horaires des salariés varient. Quant à la flexibilité qualitative, elle désignel’adaptationdes qualifications des travailleurs aux évolutions de la production. Pour le courant libéral, la flexibilité renvoie aussi à la possibilité de faire varier directement le coût du travail (on parlera alors de flexibilité salariale). Une interrogation demeure toutefois : cette flexibilitédutravailtantréclaméeparleslibérauxn’a