La folie
Dans son tableau d’art brut, Adolf Wolfli met en évidence la représentation créative non élaborée mais très riche de la folie qui représente les malades comme étant des artistes. Les malades sont entre deux mondes, le notre qui est le monde réel et le leur qui est un monde libéré des normes et des contraintes sociales. On retrouve cette idée dans le texte de Michel Foucault ou il montre que le fou est également à la frontière entre deux mondes : celui qui est le nôtre et celui sur lequel on le place c'est-à-dire celui de l’eau.
La folie peut tout simplement suggérer l’excentricité voire le délire. C’est pourquoi il est difficile de cerner la normalité de la folie et de caractériser même la folie. On parle d’ailleurs de diversité de troubles mentaux et non de type de folie. Cependant cette diversité renforce l’incertitude de classification des troubles mentaux puisqu’il y a une cause pour chaque trouble. C’est ainsi que weinberg l’aborde dans Sciences Humaines. On retrouve cette incertitude dans le texte de Najoux qui s’interroge sur le pathologique et le normal.
Les formes de la folie restent diverses mais on peut les regrouper en deux catégories principales : la folie comme pathologie et la folie comme état d’esprit.
Il est difficile d’expliquer l’origine de la folie. Cependant, Weinberg tente d’expliquer cette origine à travers 3 troubles : l’humeur, les relations interpersonnelles et l’image de soi. Au contraire, Najoux démontre l’origine de la folie par la différence culturelle en développent l’ethnopsychiatrie, il fait le lien entre les conduites psychopathologiques et les cultures dans lesquelles ses pathologies s’inscrivent.
La maladie mentale est perçue comme une image négative par la société. En effet cette maladie dérange, fait peur, et génère de l’intolérance et de l’exclusion. C’est ainsi que Zarifian veut nous montre la réaction