Introduction

L’Organisme mondial de la Santé (OMS), fournit quelques statistiques sur la santé mentale. Présentement, 450 millions de personnes souffrent de maladies mentales et comportementales dans le monde. 25 % de la population mondiale développera une ou des maladies mentales au cours de sa vie et que 10 % de la population adulte est atteinte de maladie mentale et comportementale un instant donnée de leur vie. On peut noter que d’ici 2020 la dépression sera la deuxième cause de handicap et de morts prématurées après les maladies coronariennes . Ainsi, la santé mentale devient-elle de plus en plus alarmante par rapport à autre fois. Où est-ce simplement les nouveaux outils qui permettent la quantification et le calcul sommatif des troubles mentaux. Aussi la hausse de ces troubles mentaux n’est-elle pas expliquée par une classification de plus en plus large. Or, quels défis cette classification des troubles ainsi qu’une catégorisation de ces derniers apportent-elles. La création d’un recueil des troubles n’est-elle pas biaisée par une « occidentalocentricité ». D’un premier lieu, la santé mentale sera traité sous le sens large de la folie. Elle sera ensuite définie de façon brève sur le plan historique pour en comprendre les bases et les provenances. Car, c’est justement sur ce point que le travail est composé. La précarité des bases de diagnostic et d’interprétation de la folie se fait sentir dans l’ensemble du travail des psychiatres. D’où pourquoi la création de la psychiatrie est tout récente, l’évolution du concept de la folie se fit de siècle en siècle, et encore là jusqu’à aujourd’hui. En deuxième lieu, l’analyse sociologique de la folie sera faite. Les indices qui permettent de comprendre la perception de la folie à travers les sociétés et les différences de cette dernière.

Le mot « folie » est un terme particulièrement ambivalent voire imprécis. La définition exacte du mot n’est pas connue à ce jour. Or, l’utilisation de ce terme est à