La fontaine « les deux coqs
ELEMENTS DE CORRECTION
DU COMMENTAIRE COMPOSE
Eléments pour une intro
Extrait du livre VII [fable 12 ou 13 selon les éditions qui réunissent parfois les fables 4 et 5 « Le héron » et « La fille »]. Inspirée d’une fable d’Esope « La deux coqs et l’aigle »
[Traduction française extraite du Millot reprise sous le titre « Les coqs » (page 160) : « Deux coqs se combattaient pour savoir qui demeurerait le mari des poules, l'un tourna l'autre en fuite, et le vaincu s'alla cacher dans un couloir obscur. Mais le vainqueur, se dressant sur ses ergots, et s'en allant percher sur une muraille haute, criait à haute voix, et au même instant, un aigle qui passait par là le ravit. Dès lors, celui qui y était caché ès ténèbres jouit des poules sans crainte ni danger. Le sens moral : la fable signifie que Dieu résiste aux superbes et donne grâce aux humbles. » http://www.lafontaine.net/fables/7deucoq.php ]
Modèle de fable auquel on est accoutumé chez La Fontaine puisque donne aux animaux caractère humain. Originalité du texte se situe dans le registre épique que l’auteur parodie. De même, la morale de La Fontaine diffère quelque peu de celle d’Esope.
Plan : fable qui parodie les récits épiques
La Fontaine, moraliste dans l’ensemble du récit
I) Une fable qui parodie les récits épiques
1.Une réécriture parodique de l’épopée de la guerre de Troie
Récit des amours contrariées d’un coq de basse cour qui se voit perdre celle qu’il aime est une réécriture plaisante de l’Iliade. Les allusions se retrouvent tout au long du texte :
v.3 « Tu perdis Troie » : Hélène, épouse de Ménélas (roi de Sparte, donc Grec) a été enlevée par le Troyen Pâris (vengeance de Vénus). Les Grecs lèvent une armée pour venger l’honneur de Ménélas.
v.9 « Plus d’une Hélène au beau plumage » rappelle la beauté de la jeune femme, vantée dans l’Iliade.
Le siège a duré dix ans cf. v.6 « longtemps entre nos Coqs le combat se maintint ». [cf. épisodes célèbres, la colère