La fontaine
Fabuliste, dramaturge, auteur et poète français.
Fils d'un maître des Eaux et Forêts, Jean de La Fontane naquit à Château-Thierry au sein d'une famille qui avait des revenus plutôt élevés. Devant normalement succéder à son père et assumer sa charge, La Fontaine reçut une éducation sommaire. En 1641, il intégra la Congrégation de l'Oratoire à Paris, mais ses préférences vinrent à l'écriture de poèmes tard la nuit plutôt qu'à la fréquentation matinale de l'office, et lorsqu'il écrivit un poème satirique envers les prêtres, il fut promptement invité à quitter la congrégation. Il se dirigea alors vers des études de droit qui lui permirent de devenir avocat au Parlement.
A l'âge de 26 ans, ses parents le marièrent à une jeune fille de 14 ans et richement pourvue, Marie Héricart, mais La Fontaine préféra la liberté du célibat à une vie matrimoniale arrangée. Le temps d'avoir un fils, et il abandonna sa famille. A la mort de son père, il hérita de la charge de celui-ci, mais même si ce sujet demeure discuté, il ne semble pas qu'il y brillât particulièrement. Mauvais élève, piètre père de famille et administrateur médiocre, La Fontaine était par contre un ami apprécié et un membre éminent de la classe d'artistes : auteurs, dramaturges, poètes... qui étaient à la recherche d'un riche protecteur afin de pouvoir vivre de leur art. Parmi ce cercle, on retrouvait entre autres Racine, Molière ou Boileau. La Fontaine se distingua de ses confrères parce que même s'il fut le plus âgé d'entre eux, il fut l'un de ceux qui patientèrent le plus tard pour être reconnu, ayant du attendre d'avoir 44 ans lorsque « Contes et nouvelles en vers » paraîtront ; et ensuite, malgré la charge reçue de son père et la dot importante de sa femme, La Fontaine fut plutôt la cigale que la fourmi du fable : il dilapida toute sa fortune et tout richesse qu'il acquiert est dépensé au profit de maîtresses de passage.
En 1658, il finit