La formule "à chacun sa vérité" pose t-elle problème?
Selon Spinoza, « la vérité s’indique elle-même, elle est son propre. » Par cette citation, on peut dire que la vérité, concept que l’on considère comme simple parce qu’il doit être spontané, est en réalité beaucoup plus difficile à qualifier et est plutôt une « adéquation de la chose et de l’esprit ». Aussi, la formule « à chacun sa vérité » poserait le problème du lien entre vérité et réalité.
On peut effectivement se demander si celle-ci pose problème, si il n’y a pas autant de vérité que d’individus ou de groupes d’individus.
Tout d’abord, nous verrons qu’il y a des vérités définitives, immuables et qu’on ne peut contester, ensuite, nous verrons qu’il y a des vérités individuelles qui varient et enfin nous verrons comment des vérités définitives peuvent devenir obsolètes.
Tout d’abord, il y a des vérités universelles comme par exemple, les mathématiques. En effet, les formules trouvées, les raisonnements effectués ne peuvent être contestés car ils sont prouvés et irréfutables. Les exceptions sont déclarées et vous ne pouvez vous tromper. Cette vérité là, la vérité mathématique est la même pour tout le monde et ne changera pas de si tôt. Par exemple, le théorème de Pythagore est certifié et utilisé par les écoliers, les étudiants, les ingénieurs, tout un tas de personnes qualifiées qui croient en cette vérité immuable car elle est en quelque sorte réelle, illustrée par des chiffres.
Aussi, les autres matières scientifiques comme la chimie et la physique sont également pourvue de théorèmes, de formules, qui permettent de ne jamais se tromper, de ne jamais mentir. Les chiffres ne mentent pas et résolvent beaucoup de problèmes car ils sont toujours justes car quantifiables. Par exemple, le calcul du nombre de moles dans une solution sera toujours vrai du moment que vous effectuez le bon calcul. Cette vérité là ne changera pas, elle est immuable.
Enfin, il y a des vérités qui nous sont