La fortune des rougon
Ce texte constitue un passage de l’incipit du roman. Zola y retranscrit une des insurrections ayant eu lieu en Provence à la suite du coup d’état de Bonaparte en 1851. On peut ainsi se demander comment Zola va réussir , par le biais d’un incipit à développer une vision positive des insurrections.
I) Un incipit complet
A) Création d’un cadre spatio temporel réaliste
- appui sur un evenement historique
- reprise de la véritable chanson La Marseillaise
- utilisation des lieux géographiques du Var « le large amphithéâtre qui monte de la rivière à Plassans » ,
B) Narration et lancement de l’action
- pas de personnage au profit de la description d’une « masse noire »
-narrateur externe
- rupture avec le calme originel avec l’arrivée des bataillons : oxymore « paix morte et glacée de l’horizon » , passage imparfait d’arrière plan au passé simple , asyndètes qui accélèrent le rythme
II) Une vision positive de l’insurrection
A) Un peuple uni et puissant
- hyperboles « des bouches géantes »
- métaphore « des flots vivants qui semblaient ne pas devoir s’épuiser »
- modalisateurs adjectifs « grandiose » « superbe », irrésistible »
-
B) Une révolte héroïque
- description sonore chp lexical de la musique « trompettes » , « notes » « tambours » et du chant « voix » « echos » « ondes sonores » mis en valeur par métaphore « la plus grande voix de cette tempete humaine » ou vocabulaire de l’absolu « toute la vallée »
- intervention de la nature < personnification avec verbes d’actions « frissonna » … + métaphore filée du vente « tempête humaine » soufflée »
- Nature soumise aux lois des insurgés «