La fracture numérique
Le titre de l’article s’intitule « La fracture numérique se réduit », écrit par Marc Chevallier. Il apparait dans Alternative Economique de Janvier 2011.
La fracture numérique concerne les inégalités dans l'usage et l'accès aux technologies de l'information et de la communication (TIC) comme les téléphones portables, l'ordinateur ou le réseau Internet. La fracture numérique ne représente donc qu'une toute petite partie de l'ensemble des inégalités de développement.
15 ans après l’apparition des TIC, ceux-ci continuent à se développer à un rythme soutenu dans la société française et la fracture numérique tend à se réduire.
L’apparition des mobiles laissait penser que les téléphones fixes seraient condamnés. Or d’après l’étude annuelle de Crédoc, dès l’arrivée des box en 2005, le taux d’équipement téléphonie se redresse. ¼ des français possèdent une box.
¾ des français possèdent un ordinateur avec connexion à Internet aujourd’hui. Seul 40% des français bénéficiaient d’un accès à internet, en 2010 ils sont plus de 71%. Ainsi on retrouve le développement du mobile avec les SMS et les connexions internet par la pratique des plus jeunes. Un français sur 2 effectue des démarches fiscales et administratives ainsi que des achats sur internet. Tandis que plus du tiers de la population fréquente les réseaux sociaux (facebook).
C’est l’apparition de ces TIC qui laissait craindre à une fracture numérique. Or, ce n’est pas une inégalité au niveau du revenu, niveau de diplôme ou catégorie socioprofessionnelle mais au niveau de l’âge. 99% des 12-17 ans sont internautes alors qu’une seulement personne sur cinq au-delà de 70 ans.
On remarque quand même des inégalités sociales. Les cadres préfèrent Internet alors que les ouvriers continuent de préférer la télévision. Il y a une inégalité au niveau de la situation géographique. La connexion peut être moins rapide dans