Au 1er janvier 2008, selon les estimations disponibles en février 2008, l’Union européenne (UE) compte 497,2 millions d’habitants. Alors que six habitants de la planète sur dix vivent en Asie, l’Union regroupe 8 % de la population mondiale, loin derrière la
Chine (20 %) et l’Inde (17 %), mais devant les
États-Unis d’Amérique (5 %). 63 % des habitants de l’UE résident dans l’un des cinq pays les plus peuplés des vingt-sept : l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne. Ils ne sont que 11 % à vivre dans les quatorze pays les moins peuplés. Refl et de la géographie et de l’histoire, la population est très inégalement répartie sur le territoire.
En dehors des grandes métropoles, elle se concentre dans un croissant allant de l’Angleterre au nord de l’Italie, en passant par le bassin rhénan, ainsi qu’au sud de la Pologne. Les territoires les moins peuplés se situent essentiellement dans les pays scandinaves, en Irlande, dans le centre de la
France et de l’Espagne, et en Grèce. Pays le plus petit d’Europe, Malte est aussi le plus densément peuplé, avec 1 368 habitants au km2. Classés selon le même critère, viennent ensuite les Pays-Bas
(485 hab./km2) et la Belgique (352 hab./km2).
À l’opposé, l’Estonie, la Lettonie, la Suède et la
Finlande comptent moins de 40 habitants au km2.
Avec 101 habitants au km2, la France, pays le plus vaste de l’UE, a une densité de population inférieure à la moyenne (116 hab./km2). Toutefois, pour son seul territoire métropolitain, la France se place en position moyenne avec 114 habitants au km2.
En dix ans, l’UE a vu sa population croître de 4 %, deux fois moins vite que les États-Unis d’Amérique
(10 %). Les fl ux migratoires sont à l’origine de l’essentiel de cet accroissement. En 2007, l’excédent des entrées sur les sorties s’est élevé à plus de 1,6 million de personnes, soit quatre fois plus que l’excédent des naissances sur les décès.
La faible croissance démographique de l’Union