La france de la belle epoque
LE COMMENTAIRE DE DOCUMENT
La « Belle Epoque », est une période marquée par le progrès à tous les niveaux : social, économique, technologique, politique…C’est donc la période des innovations dans tous les domaines.
Cependant, la publication du « Manifeste du futurisme », le 20 Février 1909, dans le magazine « Le Figaro », vient quelque peu troubler cette période. Ce n’est pas tant dans le fait, que l’écrivain d’origine italienne, FILIPPO TOMMASO MARINETTI, auteur du manifeste, prône l’amour de la vitesse et de la machine (Lignes1-9), qui puisse déranger mais l’idée même que le progrès, quel qu’il soit, puisse être synonyme de destruction ou de violence (Lignes10-23).
Ainsi, ce manifeste expose clairement les positions du mouvement dont l’auteur est le principal chef de file : le mouvement futuriste.
Ce mouvement futuriste, rejette ainsi donc toute notion faisant référence au passé : Tout ce qui appartient au passé devant être détruit (Lignes 24-34).
Aussi se pose-t-on la question de savoir quelles sont les réelles positions de ce courant ?
Tout d’abord, nous traiterons de l’exaltation portée par les futuristes sur les symboles du capitalisme en prenant comme exemple celui de « l’automobile » (Lignes 1-9).Ensuite, nous verrons l’assimilation faite entre le progrès (« l’automobile ») et les notions de « violence » et de « guerre » (Lignes 10-23).Enfin, comment la destruction de toute chose entraine forcément un abandon de quelque chose : celui du passé, en l’occurrence (Lignes 24-34). I) Le futurisme ou l’amour du progrès
A) Naissance d’une nouvelle « beauté »
B) L’exemple de l’automobile comme symbole du futurisme II) Le futurisme : un mouvement provocateur A) L’automobile comme symbole agressif du mouvement B) « la guerre-seule hygiène du monde » III) Le futurisme, presque un mythe ? A) Un rejet total du passé voire une destruction B) Un mouvement de mauvais augure