La france de vichy, une france de collaborations
C’est ainsi que la France demande l’armistice le 17 juin 1940. Le territoire Français se retrouve alors divisé en deux zones, la zone occupée et la zone dite « libre ». Cette séparation met fin rapidement à la 3ème république marquant la naissance du gouvernement de Vichy. Et qui de mieux pour diriger ce gouvernement que l’homme présenté comme le « vainqueur de Verdun » ; le maréchal Pétain.
Mais loin de remonter le moral des troupes Françaises, c’est à travers la fameuse poignée de main de Montoire avec Hitler le 24 octobre 1940, devenue une véritable image de la propagande de collaboration, et dans un discours radiodiffusé le 30 octobre de la même année, que le maréchal Pétain invite les Français à collaborer avec l’ennemi. Quelle forme de collaboration se met alors en place ?
Dès l’été 1940, le gouvernement de Vichy et l’administration Française pratique la collaboration d’Etat. Ils aident l’Allemagne nazie, en espérant ainsi améliorer la situation de la France. Ils souhaitent notamment que face à leurs gages de bonne volonté, l’Allemagne leur accorde des compensations comme la libération des prisonniers de guerre, l’aménagement de la ligne de démarcation ou le retour du gouvernement à Versailles.
Ils vont même jusqu’à anticiper les demandes Allemandes en menant une politique de restriction envers les juifs. En effet le régime de Vichy, bien que non soumis aux décrets allemands imposant par exemple le port de l’étoile jaune sous peine d’internement, appose le tampon « juif » sur les papiers d’identité. De la même façon, ils accordent leur soutien à l’arrestation, la spoliation, l’exclusion et la déportation de juifs étrangers, venus trouvé asile en France, puis de juifs français.
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