La france d'une puissance moyenne a l'autre
Depuis tous temps, tous les peuples, toutes les nations s’évertuent à atteindre un rang qui les placerait dans une position de « leader cheaps ». Et c’est le cas de la France qui accorde une grande importance à la notion de rang, que nous définirons tout simplement comme la capacité d’exercer une véritable influence sur la politique internationale, d’être un état « qui compte ». Comment parler de puissance sans évoquer aux préalables l’identité nationale : elle peut fluctuer, puisqu’elle fait partie d’un débat, voire d’une lutte, à tous les niveaux de la société, débats dont les dirigeants cherchent à contrôler les limites. Il existe une très forte relation entre sécurité et identité. Comment la France joue-t-elle son rôle de puissance moyenne?
Nous développerons trois cas, le premier étant la guerre froide et ses suites, suivit du conflit du Kosovo et nous terminerons par les lendemains du 11 septembre 2001.
Après la seconde guerre mondiale la France reste très affaiblie, et ne retrouve pas son rang de grande puissance qui la précédé jusque-là mais elle reste une puissance bien moyenne qui a du mal à se faire entendre aux niveaux international.
Durant la période de la guerre froide, la France aura été un allié des Etats-Unis rêvant sans cesse d’une place plus prestigieuse qu’on ne lui accordera jamais, en misant sur ses bons rapports avec l’Allemagne pour construire une Europe capable de résister à l’influence de Washington. Ainsi, comme le constata un observateur américain, la France était la « seule puissance de niveau moyen qui s’est efforcée d’atteindre le niveau de puissance mondiale ». Cette recherche du rang comprenait l’utilisation de la langue et de la culture françaises comme instrument pour exercer une influence sur le plan international, et la projection de la France comme représentante de certaines valeurs humanistes (les droits de l’homme), qu’elle considérait universelles. Deux symboles de ce