La gazelle du sultan de henry de monfreid
Texte : Henry de Monfreid Les derniers jours de l'Arabie heureuse (1), 1935
Chapitre X « La gazelle du sultan »
Depuis « Le sultan Yaya possédait une gazelle » jusqu'à « l'envelopa dans son manteau et s'enfuit »
Dans ce texte de Henry de Monfreid intitulé « Les derniers jours de l'Arabie heureuse » (1935), on peut voir que le narrateur capte l'attention du lecteur en l'attendrissant grâce à son histoire mais aussi en utilisant le suspens.
Tout d'abord, dans la premiere partie de l'extrait (ligne 1 à 16), l'auteur met en place l'histoire de façon à attendrir le lecteur. En effet, il décrit la gazelle de façon positive en utilisants des adjectifs mélioratifs comme « harmonieux ». Il en fait une description assez précise puisque le lecteur apprend l'histoire de la naissance de l'animal, des expressions comme « née dans la solitude » sont mises en place pour émouvoir le lecteur. Ensuite, il compare facilement la gazelle avec les humains à l'aide de personnification : « semblaient exprimer des pensées humaines », « miracle de la parole ». Il exprime beaucoup le fait que les hommes se retrouvent dans cet animal, le mot « homme » est répété à plusieurs reprises. Enfin, l'auteur nous montre l'attachement du sultan à sa bête en utilisant des expressions de fidélité et de possession : « l'avait toujours auprès de lui », « prenait part à sa vie ». Tout cela a pour but d'attendrir le lecteur et de lui donner envie de lire la suite du récit.
En utilisant les suspens, l'auteur donne envie au lecteur de continuer l'aventure à ses côtés. En premier lieu, il installe le suspens en redéfinissant le cadre spatio-temporel. Ce dernier devient alors un endroit calme, juste éclairé par la lune et sans vie : digne d'un film d'épouvante. Ensuite arrive la comparaison de l'idée d'Osman à un éclair ; cela exprime la rage qu'il porte à cette pensée qu'il vient d'avoir. Pour encore plus interressé l'auteur, le narrateur pose une question oratoire : « cette bête,