La gestation pour autrui : solidarité ou mercantilisme
En cette année 2010, on s'apprête à revoir les lois bioéthiques et les discussions portent entre autre, sur la remise en cause de l'interdiction des mères porteuses. Définie comme une gestation pour autrui qui permet la dissociation entre la maternité génétique et la maternité utérine, la pratique de la mère porteuse soulève de nombreux arguments défendus par ses défenseurs comme par ses détracteurs pour refuser les deux positions extrêmes de mercantilisme ou de solidarité. Aussi nous verrons dans une première partie que le respect de la dignité humaine est le fil rouge qui peut faire pencher la décision vers l'une ou l'autre position. Toutefois le point de vue financier développé en deuxième partie apporte un éclairage qui nuance une position tranchée.
1 - La gestation pour autrui est-elle une atteinte au respect de la dignité humaine
A- La position de quelques institutions
-Le droit français prohibe la gestation pour autrui au nom du principe de l'indisponibilité du corps humain, de la non-patrimonialité de celui-ci,
-L'Office parlementaire des Choix scientifiques et Techniques du Sénat serait prêt à l'accepter sous conditions très strictes tant pour l'éligibilité des couples C),ui en bénéficieraient que pour les mères porteuses
-Le Conseil d'Orientation de L'Agence de la Biomédecine, organisme qui serait chargé de la mise en œuvre n'est pas favorable a un changement de la loi française
-Certains pays ont légiféré favorablement pour la gestation pour autrui
B - La position de la société française actuelle et dans le temps
-une pratique vieille comme le monde mais qui n'a jamais été reconnue durant des siècles.
Des exemples dans la Bible même (Agar) ; des cas qui résolvaient des problèmes de fertilité mais généralement dans le secret des familles.
-60% des français y sont favorables mais souvent pour et par les autres!!!
C - En quoi cette pratique peut être moralement contestable?
-l'usage du ventre n'est-il pas