La gestion durable des forêts au québec, l'exemple des autochtones
La loi, des ententes, des partenariats…
En matière de gestion des forêts, le Québec a une approche durable, tout d’abord, due au fait que la loi préconise l’intégration et la participation de tous les partis, notamment les communautés amérindiennes. En fait, les recommandations de la Commission d’étude sur la gestion de la forêt publique québécoise ont souligné l’importance de tenir compte des demandes des Amérindiens en matière d’aménagement forestier. De plus, l’article 54 de la Loi sur les forêts stipule « qu’afin d'être en mesure de prendre en considération les intérêts et préoccupations d'autres utilisateurs du territoire de l'unité d'aménagement et de prévenir les différends concernant la réalisation des activités d'aménagement forestier, les bénéficiaires doivent inviter à participer à la préparation du plan général… les communautés autochtones concernées représentées par leur conseil de bande »(7). En suite, d’autres règlements vont même jusqu’à accorder des droits d’exclusivité en matière de gestion et d’exploitation de la forêt par les peuples des Premières Nations. Par exemple, la Loi sur le régime des terres dans les territoires de la Baie-James et du Nouveau-Québec, défini