La gloire de mon pere
La jeunesse est une période très fragile. Les relations qu’on établit sont très importantes, certainement avec les membres de notre famille. Ils sont la fondation de toute relation que nous allons avoir pour le restant de notre vie. Ils nous aident à développer comme personne et nous enseignent les leçons les plus importantes de la vie. Dans le roman La Gloire de mon père par Marcel Pagnol, l’auteur raconte sa jeunesse et comment ses relations avec sa mère, Augustine, son frère, Paul, et son père, Joseph ont aidé Marcel à croitre comme individu.
Durant sa jeunesse, Augustine a aidé Marcel à cultiver son côté affectif. Marcel et sa mère étaient très proches et donc il la traitait avec respect. Selon lui, il n’y avait pas une très grande différence entre eux. «L’âge d’Augustine, c’était le mien, parce que ma mère, c’était moi, et je pensais dans mon enfance, que nous étions nés le même jour» (22). Ceci démontre les idées sincères de Marcel qui admet sa vulnérabilité ainsi que son amour pour sa mère. La relation entre lui et sa mère est la plus importante pour Marcel, sans elle il sera très perdu, mais pendant qu’il grandit Marcel devient plus mature et donc plus protecteur de sa mère. Durant une longue marche pour atteindre leur destination de voyage, Marcel fait preuve de son instinct protecteur. «Mais moi je pensais que c’était beaucoup pour elle. C’est pourquoi, lorsque mon père se leva pour repartir, je demandai encore quelques minutes de grâce, en prétextant une douleur dans la cheville» (78). On voit que Marcel est en train de prendre sa place comme adulte au lieu d’enfant. En faisant ceci, Marcel démontre plus une affirmation qu’il veut protéger sa mère malgré son enfance. Les rôles commencent lentement à changer. Par la fin, on voit qu’il met priorité à protéger sa mère. Avant qu’il s’aventure à trouver son père et son oncle à la chasse, il laisse sa mère une note. «Ma chère petite maman. Ils ont fini par m’emmener