La glorification du travail vue par nietsche
Ce que vise avant toute chose ce texte, c’est de montrer que le travail n’est pas un outil de libération mais plutôt une prison. Friedrich Nietzsche va montrer que le travail peut être utilisé pour contrôler une population en l’empêchant de penser efficacement. La notion de travail et celle de ses cotés positifs ou négatifs sur l’homme et la société sont bien marquées dans nos sociétés. La Bible présente le travail comme une malédiction, un châtiment divin qui remonte au péché originel : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ».
L’inscription qui se trouvait à l’entrée de l’ancien camp de la mort nazi d’Auschwitz « Arbeit macht frei » qui signifie « Le travail rend libre » fait également bien réfléchir quand nous savons ce qui s’y est passé.
Dans son œuvre Aurore, Friedrich Nietzsche critique la notion de “Glorification de travail » car dit-il, cette vision positive du travail permet de faire disparaitre la peur de l’homme devant tout ce qui est individuel. Il nous fait comprendre ceci en montrant qu’avec le travail, nous identifions un groupe et non un individu. L’individualité disparait. Il associe les mots de « glorification » à toutes les phrases qui louent les actes de groupe ( et non les actes individuels), des « louanges » qui s’adressent à des actes non personnels mais « utiles à tous ». Il s’agit ici sans doute des phrases qui se rapportent a une volonté d’effectuer quelque chose ensemble : « Construisons ensemble, marchons ensemble…. » qui certes sont bénéfiques pour la société mais qui, selon Nietzsche, font disparaitre volontairement tout notion de l’individu. Il est en effet plus facile de gérer un groupe que des individus séparés ayant chacun leurs envies, leurs désirs. Le travail va remplir la même fonction. Dans cette notion du travail, Nietzsche voit le labeur journalier de l’homme, effectué du matin au soir et qui maintient l’homme dans une prison l’empêchant de développer ses désirs propres, son