la goconde
-Pièce dans la pièce : les 2 valets font jouer une scène de marivaudage (déclaration d’amour).
Cléanthis est sur le devant de la scène, elle renforce le théâtre dans le théâtre. De plus, elle souligne le caractère théâtral par le thème du paraître.
Cet aspect convient à la petite comédie.
Vocabulaire de la coquetterie formule de politesse.
Tonalité comique : beaucoup de fantaisie, elle crée des personnages de façon ironique et des situations pleines de petites anecdotes.
Le rire va naître de l'exagération des angoisses de la maîtresse (L135 : hyperboles) : énoncé de plus en plus bref.
Elle mène le récit : vivacité renforcée par la parataxe (L136-137) ou style coupé.
Double destination du théâtre : l'acteur s'adresse non seulement aux personnages sur la scène, mais aussi aux spectateurs.
On a donc une mise en abyme : miroir de la pièce à l'intérieur d'un passage précis.
Marivaux fait le choix de l’exécution = mise en scène. Il n’y a pas de didascalies, est-ce que cela montre de la docilité ? Il n’y a aucunes infos.
→ Cléanthis « tenez, tenez, promenons-nous »
-L’intrigue de la scène est donnée « vous ferez tomber l’entretien sur le penchant… ».
-La conduite de cette intrigue va être menée par Cléanthis, elle utilise les impératifs (« procédons noblement…n’épargnez ni »).
Arlequin ne donne que des ordres à la 3ème personne (« qu’on se retire… »)
-« nous sommes d’honnêtes gens » dit Cléanthis. Il n’est plus question de familiarité domestique. Cléanthis entérine la situation (elle fait comme si elle était vraiment Euphrosine).
-Arlequin entre dans la peau de son personnage de façon plus nette par la transformation du langage. Il appelle Cléanthis « Madame » et Iphicrate est Arlequin.
Arlequin joue mal : il s’applaudit lui-même, il est à la fois acteur et spectateur.
Cléanthis le reprend, elle casse l’illusion (« oh vous riez, vous gâtez tout »). Son rôle lui plait,