la gouvernance des entreprises
Suite à de nombreuses affaires qui ont agité les milieux économiques dans la plupart des pays développés, plusieurs débats ont été ouverts concernant les prises de contrôle, les rémunérations, les responsabilités des dirigeants, les responsabilités des administrateurs, la composition et le rôle du conseil d’administration, l’information et le rôle des actionnaires… Tous ces aspects mettant en cause la répartition des pouvoirs dans l’entreprise relèvent d’un même champ d’investigation, soit la corporate gouvernance, traduit de façon approximative et contestable par « gouvernement de l’entreprise » (Charreaux, 2002)1
Ce thème de « gouvernance d’entreprise » ou corporate governance constitue actuellement un sujet de débat et un grand souci international. Il a pris récemment une grande importance tant dans les préoccupations des chefs d’entreprises, des petits actionnaires, des hommes politiques ou des journalistes, que des chercheurs de différents champs disciplinaires (Charreaux, 2002). Il a été à l’origine de plusieurs scandales, pertes et faillites spectaculaires d’un certain nombre de grandes entreprises telles qu’Adelphia, Enron, Worldcom et Vivendi, cette attention toute en particulière trouve son explication dans la croyance qu’un bon système de gouvernance serait en mesure de discipliner les dirigeants des entreprises. Ce qui a fait de cette notion une principale question qui touche tout type de firmes et les banques en particulier2. (analyse et évolution de mécanismes de gouvernance d’entreprise dans les sociétés d’Etat au Canada ; Boujenoui; Bouzec; Zeaghal ; université Ottawa, canada finance contrôle stratégie –volume 7,n°2, juin 2004,p.95-122).
La notion de la gouvernance acquise une dimension internationale de premier rang vue son importance dans la création de valeur national, la stabilité de l’entreprise et sa pérennité financière. L’objectif de cette recherche est de montrer, en se référant aux études antérieures,