La GPEC, au-delà d’une réglementation, un capital développement Obligatoire dans toutes les entreprises de plus de 300 salariés depuis le 18 janvier 2005, la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences représente pour les entreprises une véritable opportunité de se pencher sur l’avenir de leur activité et de mieux piloter leur stratégie de développement. Que sont devenus les ouvriers spécialisés en horlogerie du Doubs lorsque l’activité s’est progressivement délocalisée vers les pays à bas coûts ? Les opérateurs de saisies d’un grand assureur mutualiste lorsque les nouvelles technologies de l’information ont permis aux agents commerciaux de réaliser directement les opérations administratives ? Les ouvriers des constructeurs de télévision à la fin de l’ère cathodique ? Tous ont retrouvé, grâce aux efforts conjugués des acteurs locaux, de leur employeur et de formations adéquates, un nouvel emploi, articulé autour d’une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences particulièrement fine. Le Doubs est ainsi devenu un bassin d’emploi spécialisé notamment dans l’industrie de précision, qui s’appuie sur les compétences développées par les ouvriers spécialisée. Chez certains assureurs, les opérateurs de saisies se consacrent désormais davantage aux services clients. Chez les constructeurs de téléviseur, les ouvriers se sont spécialisés sur les technologies liées aux écrans plats… « La GPEC permet d’anticiper les évolutions des métiers, de maintenir la compétitivité des entreprises et de développer les compétences des collaborateurs tout en déclinant la stratégie de l’entreprise », explique ainsi Rémy Delaire Product Manager Sage HR Management de la division Moyennes et Grandes Entreprises. Comment faire ? « Pour pérenniser et se développer, les entreprises doivent s’adapter aux évolutions technologiques, économiques et concurrentielles, précise Matthieu David Responsable Métiers et Compétences chez Sage. Elles doivent être en mesure