Le genre de la grande comédie au XVII siècle qu’a inventé Molière, comme par exemple avec l’Ecole des Femmes, s’apparente à celui de la tragédie classique.
Tout d’abord, on peut voir que la règledes trois unités est respectée. La durée de l’histoire ne doit pas durée plus de vingt-quatre heures, pour respecter la vraisemblance. Dans l’Ecole des Femmes, l’histoire ne dépasse pas cette durée."Dans un petit couvent, loin de toute pratique,
Je la fis élever selon ma politique ;
C'est-à-dire, ordonnant quels soins on emploierait
Pour la rendre idiote autant qu'il se pourrait.
Dieu merci,le succès a suivi mon attente ;
Et, grande, je l'ai vue à tel point innocente,
Que j'ai béni le ciel d'avoir trouvé mon fait,
Pour me faire une femme au gré de mon souhait". Elle commencelorsque le matin Arnolphe annonce a Chrysalde son mariage avec sa nièce jusqu’au lendemain matin ou les deux pères concluent le fameux mariage. Le lieu ensuite est toujours le même, pour éviter lechangement de décor durant la réalisation de la pièce. Durant toute l’histoire, le lieu est unique. Dans ce livre c’est sur une place, dans la maison d’Arnolphe que se déroule l’histoire. La dernière de cesrègles est là l’unité d’action, qui a pour but d’avoir qu’une seule intrigue principale. Dans ce livre, l’intrigue est de savoir si Arnolphe se mariera ou pas avec Agnès ?

Ensuite, la vraisemblanceet la bienséance sont des caractéristiques de ces deux tragédies. La vraisemblance a pour but de rendre l’histoire réelle. La bienséance, elle a pour but de plaire au spectateur. Elle ne doit paschoquer. Certaines scènes d’amour et de violence sont censurées. Les meurtres, les combats, les scènes d’amour ne sont donc pas représentées.

Pour finir, les pièces qui appartiennent au genre de latragédie classique et de la grande comédie sont toutes divisés en V actes, eux-mêmes divisés par scène. C’est le cas dans L’Ecoles des Femmes qui fait partie de la grande comédie mais aussi dans... [à continuer]