Dans le contexte de la mondialisation, la gestion de l’économie mondiale est un enjeu des plus importants. En effet, afin de coordonner et stabiliser le système économique international, les gouvernements ont créé des organisations telles que l’OMC et le FMI. Toutefois, quand on constate le nombre de crises financières et les difficultés croissantes des pays en développement depuis leur création, on est en droit de se demander si ces organisations fonctionnent adéquatement. C’est le questionnement que réalise Stiglitz dans son livre La grande désillusion. Dans le contexte de la crise financière actuelle, sa critique des grandes institutions financières internationales et de leur gestion de l’économie mondiale est toujours aussi pertinente pour comprendre les problèmes de ce système. 1) Il faut des institutions publiques internationales a-Mode de gouvernement (plus démocratique) La représentation par les ministres du commerce à l’OMC et des finances au FMI ne tient en compte que l’intérêt des créanciers qui veulent être remboursées. Les dirigeants de ces organisations pensent plus en fonction des actionnaires que comme des experts ayant une bonne connaissance des problèmes des pays en développement. De plus, les règles de vote du FMI assurent la suprématie des pays riches puisque les droits de vote sont attribués selon la puissance économique. Il faut donc réformer le mode de gouvernement pour qu’il soit plus démocratique et qu’ainsi les institutions financières internationales reflètent plus les intérêts des pays pauvres. b-Transparence Dans le monde des organisations financières internationales, il est d’autant plus important que celles-ci fasse preuve de transparence parce que leurs dirigeants sont non élus. Elles sont publiques mais n’ont pas de comptes à rendre aux citoyens en ce qui a trait aux droits civiques. Par exemple, à l’OMC, les discussions sont faites à huis-clos, ce qui ne permet pas aux citoyens d’être au courant de l’influence des