1°)L'auteur :

Ce livre fut écrit par Joseph Eugène Stiglitz, fondateur et représentant du nouveau keynésianisme. De nationalité américaine, il obtient son titre de docteur à 24ans au MIT de Boston puis devient professeur à l'université Yale à 27 ans. Il enseigne aussi sa matière à l'université de Stanford, d'oxford, de Princetown et même de Nairobi au Kenya. Actuellement, il travaille à la Graduate School of Business de l'université Columbia. Il est aussi le rédacteur en chef du journal The economists' voice et membre du Board of advisors du Oxford Council on Good governance. Enfin, il fut nommé à l'académie pontificale des sciences sociales par Jean-Paul 2. Après avoir quitté l'université, en 1993, il rejoint le Council of Economic Advisers du président Bill Clinton, pour conseiller, en matière économique, les grandes institutions du pouvoir exécutif américain. Il consacre beaucoup de temps à la recherche et à la réflexion sur les problèmes sociaux et économiques pendant ces 7ans à Washington, où il entra à la Banque mondiale en tant que vice président et économiste en chef avant de quitter ses fonctions en 2000. Ses sept années lui ont permis d'observer la transition en Russie et la crise financière d'Asie Orientale en 97. Il répartit son temps de recherche et d'écriture entre l'économie de l'information (science en développement) et le secteur public, le développement et la politique monétaire.
Il écrit sur des sujets comme la faillite, la gouvernance d'entreprise et l'ouverture à l'accés à l'information. Dans son livre il critique fermement le FMI et la Banque mondiale où il dénigre leur mode de fonctionnement et leur politique d'austérité surtout envers les pays en développement. En 2001, il reçoit le prix nobel d'économie. En 2002, il publie La Grande Désillusion qui devient vite un best seller mondial; puis, en 2003, Quand le capitalisme perd la tête où il revient sur le rôle d'Alan Greespan chef de la réserve fédérale américaine pendant la