La grande maison themes
Parlant de l’Algérie, Albert camus écrit des lignes pathétique « la misère, ici, n’est pas une formule, ni un thème de méditation, elle est, elle cri et elle désespère «
Cette misère que dénonce Camus en ces termes si touchants de leur simplicité, constitue le thème essentiel non seulement dans la Grande Maison mais de la trilogie.
Témoin de son temps et tirant son œuvre de la mémoire du peuple, Dib ne pouvait pas négliger ce thème, ni ne pas accorder à ce fléau la place qu’il occupait dans la vie du peuple algérien.
A la publication de la Grande Maison la plupart des critiques n’ont voulu y voir qu’un roman sur la faim (pour le déprécier et le dévaloriser).
L’auteur en a été déçu et surpris car pour lui, la faim ne constitue pas le theme essentiel de son œuvre.
Cependant que Dib l’est voulu Ou pas, il est incontestable que la Grande Maison est centrée sur ce problème fondamentale en Algérie.
Celui de la misère et de la faim,
Il sert de support à plusieurs autres thèmes qui s’y rattachent comme celui de l’inégalité des classes (Comme la lutte des classes) du colonialisme, de l’éveil de la conscience nationale …etc.
Tous ces thèmes sont au centre du thème central celui de la faim et de la Misère.
Tout au long du roman, la faim est présente, elle est intense, angoissante, inoubliable, paralysante.
Omar réussit à l’apprivoiser et même à la traiter en amie, en mère.
« Il avait terriblement faim (…) il avait apprivoise sa faim (…) il put la traiter avec l’amitié due à un être cher (…) mère bien aimée, mère faim (…) P.109-110 »
Ce thème leitmotiv (répétitif) nous est révèle dès les premiers pages du roman : Le jeune Omar cherche à calmer sa faim à trouver un bout de pain, rien que du pain =crouton.
A l’école l’enfant à recours à la force, à la violence pour obtenir ce bout de pain il rançonne les camarades les plus fortunés qui achètent sa protection en lui cédant sous menace une part de leur gouter.
A la maison Omar se voit