La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf
Livre I
Cette œuvre est l’une des fables les plus célèbres de La Fontaine, qui se caractérise par sa brièveté (14 vers seulement). Elle met en scène 3 personnages, deux grenouilles et un bœuf et se compose de deux parties bien distinctes : le récit, du vers 1 à 10, et la morale qui s’étend sur les quatre derniers vers. Le vers 11 joue un rôle de transition et permet d’opérer une généralisation.
Tout d’abord, nous pouvons parler de la grenouille, personnification de la bourgeoisie au 17e. En observant le bœuf, elle se retrouve en faible posture, « elle qui n’était pas grosse en tout comme un œuf » et cherche par tous les moyens à égaler une taille qui lui parait honorable. Son expansion physique est rendu sensible par plusieurs procédés : longueur de la 2e phrase qui déborde sur plusieurs vers, et une gradation croissante « elle s’étend, et s’enfle, et se travaille » on remarque que la grenouille qu’elle est envieuse au point de se torturer elle-même.
Ensuite, le bœuf est l’attraction principale des personnages, il représente la puissance et la force brute « il sembla de belle taille » qui est souvent attribué à la noblesse.
Enfin, la morale, nous présente que dans une société, il existe de nombreuses personnes qui ne sont pas plus sages que la grenouille, de nombreuses personnes cherchent à imiter les Grands de la société.
Donc, nous pouvons conclure que cette fable porte un regard critique sur la société du 17e en critiquant la population qui essaye sans arrêt de s’élever vers la haute société, on remarque que cette est toujours d’actualité aujourd’hui, ce qui prouve qu’il avait parfaitement cerné le caractère humain de façon