La guerre, forme d'échange entre les hommes ?
Nous vivons dans une époque où les échanges sont de plus en plus divers et variés. La plupart du temps lorsque l’on parle d’échanges, on pense à des échanges économiques. Mais c’est aussi l’action de communiquer d’égal à égal, avec réciprocité : l’échange des idées, des sentiments. D’après Rousseau « La guerre n’est point une relation d’homme à homme, mais une relation d’Etat à Etat, dans laquelle les particuliers ne sont ennemis qu’accidentellement.» La guerre est donc selon lui une forme d’échange entre les nations plus qu’entre les hommes. Mais n’est-ce pas les hommes qui forment une nation ? Les rapports entre Etats ou hommes sont de nos jours de plus en plus violents quand il s’agit d’échanges idées ou de sentiments. Peut-on dire que la guerre est une forme d’échange en fonction de ce qu’il peut y avoir dans notre société ?
De même, la guerre n’implique pas que des hommes. La guerre n’est donc pas seulement une forme d’échange entre les hommes. C’est aussi une forme d’échange entre les nations, une forme d’échange de cultures et enfin une forme d’échange d’idéologies.
Quels sont les différents acteurs et facteurs qui permettent de qualifier la guerre comme forme d’échange ?
La première partie portera sur les différents acteurs et la seconde mettra en avant les différents facteurs qui montrent que la guerre peut être perçue comme une forme d’échange.
Depuis tout temps, la guerre signifie une lutte armée entre groupes sociaux ou entre Etats.
En effet, la guerre oppose la plupart du temps au moins deux Etats entre eux. Ces Etats peuvent être considérés comme civilisations lors de l’Antiquité avec les guerres gréco-romaines ou encore les guerres opposant Jules César et les romains à la Gaule, par exemple. Mais ces affrontements n’engendrent pas nécessairement des conséquences négatives. On constate qu’il peut y avoir certains avantages tels que la création de monuments ou objets historiques comme des