La guerre
Otto Dix naît le 2 décembre à Gera (Untermhaus)
Otto Dix meurt le 25 juillet 1969 après un infarctus à Singen. Sa tombe se trouve à Hemmenhofen.
Dimensions 204x204 cm pour le panneau central, 204x102 pour les panneaux latéraux et 60x204 pour la prédelle.
La technique utilisée est la tempera sur bois.
Expositions L'intégralité de la série est présentée à l'Historial de la Grande Guerre1 à Péronne (Somme) qui possède l'un des rares coffrets complets subsistants. Une autre farde est conservée à Hambourg, au cabinet des estampes de la Kunsthalle. En 2013, un portefeuille appartenant à un collectionneur privé gantois est exposé à la Maison de la culture de Namur et, conjointement, l'œuvre de George Grosz est présentée au musée Félicien-Rops dans cette même ville (du 21 septembre 2013 au 5 janvier 2014). Sur la plupart des tryptiques du Moyen-Age, utilisés principalement pour y représenter la trinité chrétienne (Père, Fils, Saint Esprit), on pouvait diviser le tableau en plusieurs parties : en haut, on apercevait les anges, les cieux ; au centre, les âmes du purgatoire et en bas, les hommes. Si on compare « La Guerre » avec ces tableaux du Moyen-Age, dans la partie où on trouvait les anges, on aperçoit un cadavre suspendu à une poutre, dans celle où étaient exposées les âmes du purgatoire, on voit un soldat Allemand portant un masque à gaz et de la chair humaine décomposée qui parsème le sol ainsi qu’un homme tête en bas, le corps criblé de balles et un ver sortant de sa bouche. Dans la partie inférieure, on ne distingue que des lignées de cadavres enfermés dans ce que l’on pourrait prendre pour un cercueil. En s’intéressant plus particulièrement à la partie centrale, on peut imaginer que l’homme fusillé tendant la main cherche désespérément de l’aide dans un monde où l’humanité a visiblement disparue. A l’arrière-plan, on remarque un reste de maisons détruites et calcinées par les bombardements, cela inspire un paysage déserté et