la génétique
I. Les différentes échelles du phénotype :
Le phénotype est l’ensemble des caractères observables d’un individu. Ces caractères sont variés : morphologiques, anatomiques, physiologiques.
Le phénotype se définit aux différents niveaux d’organisation du vivant :
Phénotype moléculaire : ensemble des protéines dans une cellule
Phénotype cellulaire (macroscopique) : échelle des cellules
Phénotype macroscopique : échelle de l’organisme
II. Le phénotype moléculaire est le résultat de l’expression des gènes :
A. Le génotype détermine le phénotype :
L’étude de maladies génétiques telles la drépanocytose montrent quelles sont les conséquences de la mutation des gènes.
Il y a présence de versions défectueuses des gènes appelés allèles, elles peuvent conduire à la synthèse d’une protéine aux AA différents, voir à l’absence de protéine.
Le génotype est l’ensemble des gènes d’un individu. Comme les gènes codent pour les protéines, on peut affirmer que le génotype détermine le phénotype moléculaire.
B. Le contrôle interne de l’expression des gènes :
Lors de l’étude de 2 types cellulaires d’un même organisme par exemple neurones et cellules hépatiques, on constate que parmi les protéines qu’elles produisent sont pour certaines soit communes soit spécifiques à une des 2 cellules. Comme toutes les cellules proviennent de la même cellule œuf qui s’est divisée par mitose, on peut affirmer qu’elles possèdent toutes la même information génétique. Par conséquent, c’est cellules spécialisés n’expriment qu’une partie de leur génome ; on dit qu’il s’effectue un contrôle interne de l’expression des gènes (les gènes qui s’expriment sont différents selon les organes concernés)
III. Les facteurs environnementaux influencent le phénotype :
A. Un contrôle externe de l’expression des gènes :
La chlorophylle est responsable de la couleur verte des plantes. Un végétal placé longuement à l’obscurité jauni car il