La haine
La Haine est un film qui raconte l’histoire de trois amis au lendemain des émeutes dans la cité des Muguets. La police a blessé un jeune Arabe, Abdel Ichaha. Il reste à l’hôpital, presque mort. Un des amis, Vinz (juif) jure qu’il va tuer un flic si Abdel meurt. Alors c’est la responsabilité de ses deux amis, Saïd (arabe) et Hubert (africain), d’empêcher l’hostilité de Vinz. Les personnages principaux du film sont Vinz, Hubert et Saïd. Le film suit une journée dans la vie de ces trois banlieusards. Réalisé par Mathieu Kassovitz en 1995, le film s’agit de la chute d’une société. Basé sur l’incident du 6 avril 1993 (le mort de Makomé M’Bowole, voir l’article suivant), Kassovitz explore le racisme envahissant aux banlieues aux années 90. 72 heures pour trois bavures mortelles Christopher Boain, Paris Agence France Presse le 9 avril 1993
A trois reprises, en 72 heures, a Chambéry (centre est), Paris et Wattrelos (nord), trois policiers français ont fait usage de leur arme de service dans des conditions illégales ou inopportunes, blessant mortellement d'une balle dans la tête trois jeunes gens. Cette série de trois bavures policières en trois jours, 'affreuse coïncidence' et 'seule ombre' depuis la mise en place du gouvernement de droite du Premier ministre Edouard Balladur, selon Pascal Clément ministre charge des relations avec l'Assemblée nationale, n'a pas de précédent dans les annales policières de ces vingt dernières années. Elle doit être rapprochée des statistiques de la Direction générale de la police nationale française qui révèlent que les policiers ont fait un 'usage mortel de leur arme administrative' a 27 reprises en cinq ans (quatre en 1988, cinq en 1989, cinq en 1990, sept en 1991, six en 1992). Les deux tiers de ces faits se sont termines par des non-lieux ou n'ont pas eu de suites judiciaires 'essentiellement par le jeu de la clause de légitime défense', selon le ministère