La horla
Ce cochon de Morin : Cette nouvelle relate l’histoire de Morin, mercier à La Rochelle, arrêté pour « outrage aux bonnes mœurs » car il a embrassé de force une jeune fille dans un train revenant de Paris, Henriette Bonnel. Celle-ci, qui s’était débattue contre Morin, cède aux charmes de Labarbe, venu plaider la cause de son ami le mercier.
La folle : En un seul mois, une jeune femme voit mourir son mari, son père et son enfant nouveau-né. Après six semaines de délire, elle sombre dans la mélancolie, bougeant à peine et hurlant dès qu'on veut la lever. Pendant quinze ans, une vieille bonne lui donne à manger, à boire et fait sa toilette. La guerre arrive. Un jour de décembre particulièrement froid, les Prussiens entrent dans le village et chaque foyer doit loger plusieurs soldats. Au bout de quelques jours, l'officier qui loge chez la folle exige qu'elle sorte de sa chambre, ce qui est impossible. Le lendemain, puisque la femme ne veut pas quitter son lit, l'officier exaspéré ordonne à ses hommes de transporter le matelas et la femme et de partir vers la forêt. Les soldats reviennent, seuls, et « on ne revit plus la folle. » À l'automne suivant, au cours d'une chasse en forêt, Mr Mathieu d'Endolin (le narrateur) découvre « une tête de mort ». Il réalise alors que les soldats ont abandonné la folle sur son matelas, et qu'elle s'est laissé mourir