La III° République

Les débuts hésitants de la III° République

A/ L’impossible restauration de la monarchie

Commence le 4 septembre 1870, 2 jours après les défaites des troupes de Napoléon III face aux Prusses à la bataille de Sedans. Un certain nombre de députés républicains prennent l’initiative de créer un gouvernement provisoire de défense nationale, ce dernier proclame immédiatement la République et acheminement vers rédaction d’une République. Ce gouvernement n’a pas de légitimité démocratique, a des décisions importantes à prendre telles que l’organisation institutionnelle du pays, négociation de la paix avec l’Allemagne. C’est pour cela qu’il décide d’organiser des élections qui vont avoir lieu le 8 février 1871 dont le but est d’élire des députés. Durant ces élections, s’affrontent 3 partis politiques, les bonapartistes (mineur) et les 2 principaux, les monarchistes et les républicains. Les monarchistes remportent les élections avec 396 députés monarchistes, ils sont pour la paix immédiate avec l’Allemagne alors que les républicains veulent poursuivre la guerre et cela peut expliquer la victoire des monarchistes.

Les monarchistes sont divisés en 2 camps :

. Le comte de Chambord, petit-fils de Charles X, perçu comme l’héritier légitime car descendant de la dynastie Capétienne => les légitimistes. . Les orléanistes soutiennent le comte de Paris, petit-fils de Louis-Philippe d’Orléans, dernier roi à avoir régné de 1830 à 1848.

Affrontement entre les 2 camps avec avantage numérique pour les orléanistes, difficulté pour les monarchistes est de se mettre d’accord sur les institutions à mettre en place. Pour sortir de la difficulté, les monarchistes décident d’attendre et de laisser la question de la Constitution en suspens => Pacte de Bordeaux.

La République perdure donc à titre provisoire.

B/ L’implantation provisoire de la République

Le 12 février 1871, les députés désignent Adolphe Thiers comme